AG du 19 au 27 novembre

Les adhérents de L’avenir de Groix ont reçu ce jeudi 19 novembre, par courriel, les documents et la consultation qui tiendront lieu d’assemblée générale en ces temps de pandémie.

Fin du recueil des votes le vendredi 27 novembre 2020 à minuit, le cachet de la poste faisant foi pour ceux retournés par la poste et la date du courriel pour ceux retournés par courriel.

Des mouillages qui cèdent à Locmaria

Mise à jour 6 novembre 2020

Mercredi 4 novembre, la SNSM aurait accompagné, par précaution, un groupe d’embarcations mouillées dans le port de Locmaria et qui profitaient d’une fenêtre météo plus favorable pour remonter enfin à Port-Tudy. Nous saluons cette initiative de la SNSM de Groix qui au-delà du strict secours et des transports d’urgence fait la démonstration de son esprit de prévention.

Des chaînes rompues en série, cette année, dans le port de Locmaria, des navires jetés à la côte. Il semblerait que le prestataire retenu par la mairie ne soit pas à la hauteur des enjeux. En effet, ce dernier est censé contrôler l’état des chaînes chaque année. Comment se peut-il que certaines d’entre elles soient aussi fines que ce qu’ont décrit certains témoins, si elles ont été contrôlées ? Une telle dégradation ne peut se faire en une seule saison.

La municipalité avait-elle été alertée par le prestataire qui est tenu à une obligation de conseil quels que soient les termes du contrat ? Celui-ci a-t-il réellement effectué la prestation de contrôle ? *

Les propriétaires des bateaux qui se sont retrouvés à la côte aimeraient certainement avoir des réponses à ces questions.

Vers où voguez-vous ainsi ?

D’inaction en réactions, la rétraction des droits continue, la liberté d’aller, la liberté de commercer. Ainsi de décret en décret, d’ajustements en injustices, de mirages en cauchemars, de vessies en lanternes et, pour finir, de Charybde en Scylla, Ubu Roi mène la barque tel Charon, le nocher des enfers, répétant inlassablement son antienne mortifère.

Vous êtes dans la barque avec moi
Et tout ira bien car Je suis là.
Dormez bonnes gens !
Ne jetez pas de regards concupiscents
Sur les livres, les jeux, les vêtements.
Dormez, bonnes gens !
Avec les deux oboles en guise d’œillères,
Pesant sur vos paupières,
Vous ne risquez rien,
Vous êtes en de bonnes mains.
Dormez bonnes gens !
Inutile de regarder ailleurs,
Le bonheur est un leurre,
Ne laissez pas vos yeux s’ouvrir,
Sentez-vous vos paupières s’alourdir ?
Dormez bonne gens !
Mais… quelle est cette odeur putride ?
Vite à vos masques livides !
Mais surtout…
Dormez bonnes gens !

Au pays de Covid-19 UBU est bien roi !

D’après un article du Monde, « le gouvernement a annoncé vendredi soir que les rayons livres et culture des grandes surfaces alimentaires et spécialisées seraient « momentanément fermés dès ce soir », par « souci d’équité entre grandes surfaces et les librairies indépendantes ». ».

Si je comprends bien la logique de ces dernières décisions ajoutées à celles prises initialement, concernant le type de commerces qui peuvent demeurer ouverts :

  • il ne faut pas faire de concurrence déloyale aux libraires ;
  • mais les disquaires qui existent encore (il ne doit plus y en avoir beaucoup) peuvent bien finir de crever ;
  • la littérature est un élément de culture indispensable ;
  • mais pas la musique ;
  • il est indispensable de pouvoir changer son smartphone ;
  • mais on ne peut pas faire réparer sa guitare chez le luthier du coin, car, tout le monde peut l’imaginer, le luthier du coin est bondé comme une rame de la ligne 13 du métro parisien à 8h00 du matin ;
  • etc.

Mon propos n’est pas d’opposer les objets et pratiques d’épanouissement culturel et il en est d’ailleurs bien d’autres comme les films, les jeux, les activités manuelles et/ou artistiques, et j’en passe. J’ai beau essayer de comprendre la logique des décisions prises et leur enchaînement, je ne perçois que l’image d’un poulet sans tête qui zigzague de façon erratique (il faut bien reconnaître que sans tête ce n’est pas facile).

Car enfin, où se trouve la logique qui consiste à demander aux gens de s’enfermer chez eux tout en leur coupant l’accès au biens culturels qui permettraient de rendre plus supportable, utile, voire salutaire pour leur santé mentale, le long temps qu’ils passent ainsi confinés ?

Les libraires ont eu raison de se révolter. Mais au lieu de tirer la conclusion qu’il est peut-être non seulement contre productif, voire dangereux, de couper l’accès à la culture et que, après tout, les libraires ne sont pas plus bêtes que les autres pour organiser le respect des règles sanitaires, ne voilà-t-il pas que nos dirigeants n’ont rien trouvé de mieux que la mise sous scellés façon Christo des rayons concernés des grandes surfaces. Je me demande ce qu’ils n’ont pas compris dans le mot « confinement »… à moins que le mot leur soit connu mais pas le concept sous-jacent.

La façon dont ces décisions sont prises à chaque fois sous la pression de tel ou tel lobby, ou encore en réaction à tel ou tel événement ponctuel, sans que jamais la vision d’ensemble ne soit questionnée rappelle étrangement ce jeu avec les petits clowns plats qu’on accrochait les uns aux autres ; comment s’appelait-il déjà ? Ah oui… Patatras !

Mise à jour 5 novembre : les règles ont encore changé ; elles changent d’ailleurs sans arrêt entre les décrets modificatifs et les erreurs d’interprétation de ceux qui les appliquent. La conclusion ci-dessus n’en est donc que toujours plus vraie, hélas.

Vers une assemblée générale de crise dématérialisée

Tout le monde aura compris que le confinement qui nous est à nouveau imposé aujourd’hui entraîne l’annulation de l’assemblée générale de notre association, qui était prévue pour le 5 novembre 2020.

Le confinement est décrété pour au moins 4 semaines, sans que nous puissions projeter quoi que ce soit concernant un éventuel assouplissement ou durcissement de ses contraintes, ni sur sa durée définitive.

Devant l’impossibilité de prédire si nous pourrions convoquer une nouvelle assemblée générale d’ici la fin de l’année, l’association l’Avenir de Groix a décidé de lui substituer une procédure exceptionnelle d’information et de consultation de l’ensemble des membres de l’association par le biais des communications électroniques.

Les personnes non adhérentes qui souhaiteraient nous rejoindre à cette occasion sont invitées à prendre contact avec nous, avant le 18 novembre 2020, à l’adresse suivante :

contact-ag2020@avenir-de-groix.org

Enquête : Que fait votre collectivité pour la mobilité ?

La rédaction de la Gazette des communes, en partenariat avec Transdev, réalise une enquête sur l’organisation de la mobilité dans les collectivités. Le questionnaire est accessible en ligne pour tout un chacun.

Malheureusement il apparaît dès le début de la lecture que ce questionnaire s’adresse à celles et ceux qui « exercent une fonction » au sein d’une collectivité. Est-ce à dire, une fois de plus, que ceux qui nous gouvernent, quel que soit l’échelon, savent pieux que les usagers ce qui est bon pour eux ?

Ce serait le moment où jamais de prendre la parole mais comment s’organiser pour en discuter ensemble, avant ? Comment traiter le sujet d’ici le 31 mars 2021, date à laquelle les communautés de commune doivent se prononcer sur le transfert de la compétence mobilité ? Il serait en effet opportun que les véritables besoins de la population soient remontés via cette enquête par nos élus, plutôt que des opinions non étayées par une véritable consultation et plus ou moins pilotées par les préoccupations financières (ou autres) du moment.

On pourrait croire au titre de l’enquête que ce débat n’a rien à y faire et qu’il s’agit de fournir uniquement des réponses factuelles sur les moyens actuellement mis en œuvre ; sauf que, dès la première question, il est demandé à nos édiles de se prononcer sur le fait de savoir si les habitants de leur collectivités « privilégient les transports publics dont l’empreinte carbone est faible », « sont globalement satisfaits de la qualité des transports publics » ou encore « sont plus réticents à prendre les transports publics depuis la crise sanitaire ».

On voit donc bien que, faute de s’exprimer, les groisillons ne verront pas de réponses apportées à ces questions, en ce qui les concerne, ou pire… des réponses qui ne correspondent pas à ce qu’ils pensent.

Article modifié le 30/10/2020

Bilan de la saison touristique

Aujourd’hui à la salle des fêtes, les commerçants, les professionnels du tourisme et la Mairie se retrouveront à 15 heures pour faire le bilan de la saison touristique.
L’afflux considérable de l’été aura-t-il compensé les pertes dues à la période de confinement ? Réponse cet après-midi.

Cour de cassation : éoliennes, trouble normal !

« L’implantation d’éoliennes peut être un trouble normal causé à l’environnement »

C’est du moins ce qu’a décidé la Cour de cassation, comme le rappelle cet article du site Service-Public.fr dans son commentaire de cette décision de la Cour. Autrement dit, celles et ceux qui escomptent obtenir réparation de l’État ou de qui que ce soit d’autre pour le dommage causé au paysage par un ou plusieurs parcs d’éoliennes arrivant inopinément dans le paysage peuvent s’asseoir sur leurs espérances en la matière. Ils apprécieront sans doute au passage l’expression « trouble normal » ; il est bien sûr tout à fait normal de subir des troubles qui auraient pu être évités.

Conclusion : mieux vaudrait, si des éoliennes étaient implantées au large de Groix et Belle-Île, qu’elles soient loin… très loin… le plus loin possible.

Références

Cour de cassation, civile, Chambre civile 3, 17 septembre 2020, 19-16.937

Les finances de la commune bien gérées? Pas sûr…

Bien gérer les finances d’une commune c’est d’abord utiliser pleinement et à bon escient les ressources disponibles. Ces ressources n’appartiennent pas à la municipalité mais au contribuable qui les fournit, qu’il s’agisse du contribuable local à travers les impôts locaux ou du contribuable départemental, régional ou national à travers les subventions de toutes natures reçues par la commune. La municipalité a donc pour mission de fournir en retour aux habitants tous les services rendus possibles par les ressources disponibles.

Terminer l’année avec un excédent de recettes de fonctionnement inemployées n’est pas la marque d’une bonne gestion. Il faut bien dépenser mais aussi tout dépenser. On ne gère pas une commune comme un budget familial.

C’est particulièrement vrai pour le financement des investissements qui, contrairement aux acquisitions relevant des dépenses courantes, vont fournir un service sur plusieurs années ou même plusieurs dizaines d’années. Il est juste que ces investissements ne soient pas à la charge des seuls contribuables d’aujourd’hui mais soient supportés par ceux qui en bénéficieront tout au long de leur durée de fonctionnement. C’est le rôle de l’emprunt qui permet d’étaler le coût de l’investissement sur toute sa durée de fonctionnement. Et lorsque les taux d’intérêts sont très bas, comme c’est le cas actuellement, cet étalement est obtenu moyennant un coût supplémentaire très réduit. L’autofinancement optimum, qu’il prenne la forme d’un prélèvement sur les ressources de fonctionnement de l’année ou d’un excédent de l’année précédente reporté ne devrait pas dépasser sensiblement la charge annuelle de remboursement de la dette qui correspond à la part du coût des investissements passés imputable aux contribuables de l’année.

A l’inverse accumuler des excédents pour pouvoir finalement financer un investissement sans recourir à l’emprunt est particulièrement injuste. Cela conduit à priver les habitants des services immédiats que les ressources économisées auraient pu financer et à les faire payer pendant plusieurs années pour un service dont ils ne bénéficient pas encore, puis à mettre ce service gratuitement à la disposition de ceux qui arriveront plus tard, lorsque l’investissement aura été réalisé.